Pyrénées-Atlantiques : la colère des riverains de Sanofi

Mercredi, une cinquantaine de riverains de l'usine Sanofi de Mourenx en Béarn ont protesté contre les rejets toxiques émis par l'usine. Le préfet des Pyrénées-Atlantiques Gilbert Payet a également remis en cause les méthodes de l'industriel. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Stop aux rejets polluants".  En colère, une cinquante d'habitants du bassin de Lacq et de militants de la France Insoumise  étaient présents, ce mercredi devant les locaux de la communauté de communes Lacq-Orthez. Tous protestaient contre l'attitude de l'industriel Sanofi dans son usine de Mourenx, en Béarn. 

Le site a arrêté sa production en début de semaine, après que plusieurs médias ont qu'il rejetait des vapeurs de solvant toxiques, jusqu'à 190 000 fois au dessus des normes réglementaires.
 


Opacité


Selon les riverains, la direction du site, qui dans un premier temps a assuré que les habitants n'étaient pas exposés à ces rejets avant d'arrêter précipitamment sa production, fait preuve d'opacité sur le sujet.

"Pour moi c'est la suite logique de tout ce qu'il se passe, dénonce Xavier Hache, qui réside à proximité de l'usine. Tout nous est caché. Cela fait quatre ans qu'on se bat pour essayer d'avoir des réponses, on en a pas".
 

Problèmes de santé

Picotements dans les yeux, saignements de nez, suffocation, démangeaison… Les riverains dénoncent également les problèmes de santé auxquels ils sont confrontés, et qu'ils imputent à l'usine.


Voir le Reportage de France 3 Sud Aquitaine


L'entreprise savait que ces rejets existaient.



Pendant que ces derniers se mobilisaient devant le site, à l'intérieur la communauté de commune de Lacq Orthez, se tenait un comité de suivi en présence de l'industriel. Ici aussi, c'est le manque de transparence qui a été évoqué. 
"Nous avons reçu au mois de mars les mesures avec l'étude toxicologique, assure Gilbert Payet, préfet des Pyrénées-Atlantiques. Il apparaissait clairement que l'entreprise savait que ces rejets existaient"..


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information