Le président de la Fédération française de rugby est en plein dans la tourmente : il est accusé d'avoir passé deux coups de fils favorables sur le sort de certains joueurs. Des dirigeants de clubs basques réagissent à cette nouvelle.
Les avis sont mitigés dans le Pays Basque concernant l'affaire Bernard Laporte : quand certains évoquent un entachement de l'image du rugby , d'autres y voit plutôt une erreur de parcours :
Premier coup de fil : Montpellier
Depuis le 13 août, l'affaire Laporte ébranle le monde du rugby français.En effet, le président de la Fédération française du Rugby est soupçonné de favoritisme depuis qu'un contrat de partenariat le liant au président du club de Montpellier, Mohed Altrad, a été dévoilé par le JDD.
En intervenant quatre fois pour le groupe Altrad, Bernard Laporte a donc pu empôcher 150 000 euros de revenus. Difficile ensuite de prôner une vraie impartialité de la FFR dans le championnat national de rugby.
Mais l'affaire Laporte ne s'arrête pas là : le patron de la fédération aurait aussi influencé la décision de la commission d'appel qui statuait sur des sanctions à l'encontre de Montpellier, en appelant son président, Jean-Daniel Simonet.
Second coup de fil : club de la Seyne
Ces derniers jours, une nouvelle révélation enfonce un peu plus Bernard Laporte.Le JDD et RMC Sport ont dévoilé que le président serait intervenu en avril dernier pour permettre à deux joueurs du club de la Seyne (Nationale B) de jouer face à Lavaur, même si leurs licences n'étaient pas en règle.
Une histoire qui vient un peu plus entacher la réputation du président de la FFR, sous le feu des critiques.