Dans la nuit de dimanche à lundi, l'établissement du Pays basque a été dégradé. Du vandalisme qui prive associations, écoles et particuliers d'un outil indispensable pour l'apprentissage ou l'entraînement à la natation.
Des baies vitrées et des issues de secours dégradées à coups de marteaux, une porte de service fracturée, des ordinateurs et contrôleurs d'accès vandalisés, la piscine de Saint-Jean-de-Luz a été saccagée dans la nuit de dimanche à lundi. Les photos prises et diffusées sur les réseaux sociaux par la ville du Pays basque montrent l'acharnement de l'auteur ou des auteurs des faits.
L'arrêt délibéré des pompes
Les pompes de l'établissement ont été arrêtées "délibérément" selon Vincent Malinge, président d'Oiikos, société en charge de la piscine. Un employé a découvert les dégâts à 5h50.
"Ils sont arrivés par le vestiaire jusqu'au local MNS. Ils ont appuyé sur l'arrêt d'urgence des pompes à 5h12. Donc on n'avait plus de filtration, de traitement de l'eau. La chloration s'arrête et certains bassins ont commencé à se vider. Heureusement on est intervenu 45 minutes après", souligne Vincent Malinge.
L'établissement aquatique, tout juste rénové, situé route d'Ascain, devait rouvrir ses portes ce matin. Ces actes de malveillance privent ses usagers de natation, "pour au moins 24 heures supplémentaires", indique la mairie de Saint-Jean-de-Luz dans un communiqué.
"Je suis en colère. C'est un bâtiment communal qui sert à l'éducation. Ça a été saccagé, on y a investi beaucoup d'argent, c'est lamentable", déplore le maire (Les Républicains) de Saint-Jean-de-Luz Jean François Irigoyen.
4 millions d'euros de travaux
La rénovation de la piscine sports-loisirs a coûté 4 millions d'euros. Douze entreprises sont intervenues pendant quatre mois pour refaire notamment les carreaux des bassins. Ces travaux ont été réalisés dans une volonté de transition énergétique, avec notamment la pose de panneaux photovoltaïques.
La police est venue réaliser un relevé d'empreintes ce matin, une enquête est en cours afin de retrouver l'auteur ou les auteurs de ces dégradations. La mairie et le délégataire de service public ont décidé de porter plainte.
L'ouverture a été, pour le moment, reportée à ce mardi 16 janvier. L'inauguration, elle, prévue pour jeudi 18 janvier, est maintenue.