Un rapport sur les interdictions de stade et le supportérisme examiné aujourd’hui par les députés

Les commissions des lois et des affaires culturelles de l'Assemblée nationale se penche sur les fumigènes, les interdictions de stade et les huis clos.
Parmi les propositions du rapport, certaines revendications des supporteurs ultras, notamment de Bordeaux. 

Les stades sont fermés et contrairement aux autres championnats majeurs de l'Europe, la France a donné le coup de sifflet final de la saison de Ligue 1.
Mais le football reste au cœur de l'actualité et notamment l'avenir des tribunes. 
Ce mercredi, les membres des commissions des lois et des affaires culturelles examinent un document qui veut faire avancer le sujet.

Les fumigènes en question


Parmi les propositions de ce rapport porté par les députés Marie-Georges Buffet (GRD) et Sacha Houlié (LRM), plusieurs points sont très attendus par les groupes ultras de l'hexagone. En premier lieu, l'utilisation des engins pyrotechniques dans les tribunes.
Les fumigènes sont interdits en raison des risques d'incendie et de brûlures. Cela n'empêche pas les ultras Bordelais par exemple d'en craquer régulièrement dans le virage Sud du Stade Matmut Atlantique. Et les Girondins paient les amendes infligées par la commission de discipline...
Pour les Ultramarines, l'utilisation des  fumigènes est possible et fait partie du spectacle. Leur référence : le dernier match des Girondins à Chaban le 9 mai 2015.
Le rapport demandé d'ouvrir une phase d'expérimentation en vue "de préparer la légalisation d'un usage encadré des engins pyrotechniques dans les tribunes".

Pas fans du huis clos


Autres points importants de ce texte, les matchs à huis clos. Il ne s'agit pas des conséquences de la crise sanitaire mais des décisions  prises  à l'issue d'incidents dans les tribunes.
Les deux auteurs préconisent ainsi de mettre fin aux sanctions collectives en général de la commission de discipline de la Ligue Professionnelle. Et les huis clos en font partie.

La durée des interdictions de stade réduites?


Enfin, le point qui va faire débat c'est celui des interdictions administratives de stade.
Ces fameuses IAS sont les ennemis des fans. Depuis 2006, le préfet peut ainsi empêcher d'accéder aux tribunes toute personne dont le comportement d'ensemble présente une menace pour l'ordre public. Sa durée maximale est de deux ans aujourd'hui et de trois en cas de récidive. Aux Girondins, pour avoir bravé en février 2018 un arrêté préfectoral leur interdisant d'accéder au stade à Strasbourg, des dizaines de fans avaient été ainsi punis de longs mois. 
L'ex ministre des sports et Sacha Houlié préconise que la sanction initiale soit désormais réduite à six mois d'interdiction de tribune et un an pour un récidiviste. 

Pour l'heure, il ne s'agit que d'un rapport, qui devait initialement seulement  se consacrer à une évaluation sur les interdictions de stade. Mais ses deux auteurs l'ont élargi à la gestion  dans son ensemble  des supporteurs dans un stade



 
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