Ce jeudi 1er décembre, François Hollande a jeté l'éponge. Le président de la République a annoncé qu'il ne serait pas candidat au renouvellement de son mandat. En Nouvelle-Aquitaine, les réactions sont partagées.
"J'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle, au renouvellement de mon mandat", a annoncé ce jeudi 1er décembre le président Hollande. Ainsi, il devient le premier chef d'État de la Ve République à renoncer à briguer un second mandat. Une décision qui a bien sûr provoqué de nombreuses réactions dans le monde politique de la Nouvelle-Aquitaine.
Michèle Delaunay, son ancienne ministre et députée de la Gironde, a tenu à lui rendre hommage : "François Hollande part en homme d'État. Ce que je veux souligner, c'est que c'est à nous aujourd'hui d'être à la hauteur de ce qu'il remet entre nos mains. C'est à dire la volonté, l'urgence, de solidariser la gauche".
Un défi qui s'annonce complexe, d'autant plus après l'annonce ce week-end de la probable candidature de Manuel Valls. La décision du Premier ministre a en effet provoqué une cassure nette à la tête de l'exécutif, dans une gauche déjà fortement morcelée.
En direct de Pau, ce jeudi 1er décembre, Arnaud Montebourg a également réagi peu de temps après l'annonce de François Hollande. L'ancien ministre et candidat déclaré à la primaire de la gauche estime pour sa part : "Ce n'est pas l'échec d'un homme, c'est l'échec d'une politique, qui n'a pas redressé la France et qui, finalement, a disloqué la gauche".
"Nous allons nous projeter vers l'avenir et engager le rassemblement. Nous devons par la primaire décider de l'avenir de la gauche", a conclu le candidat.
L'urgence de réunir la gauche est également soulignée par le député socialiste de Gironde Gilles Savary. Après avoir salué la décision de François Hollande, l'élu a déclaré : "La gauche a une responsabilité historique qui peut l'amener à disparaître. Je serais très malheureux que ce soit à cause de la gauche que le Front National soit au second tour".
Enfin, à Pau également, le maire François Bayrou qui reste lui-même un candidat potentiel aux élections présidentielles, a également salué la déclaration du président Hollande tout en évoquant une décision "contrainte et forcée".
Certains, cependant, ont décidé de garder le silence. C'est le cas notamment d'Alain Juppé, en "cure médatique nationale", ainsi que le conseiller de François Hollande à l'Élysée et conseiller régional Vincent Feltesse.
Ce dimanche 4 à 11h30, une émission spéciale de Dimanche en politique sera consacrée après le renoncement de François Hollande.
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