Le "défi climatique est aussi important" que celui du "terrorisme" car "c'est une question de sécurité de la planète", selon la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal qui s'exprime à une semaine de la conférence de Paris sur le climat.
La ministre a salué la mobilisation de la société civile pour relever "le défi de ce siècle", appelant à "redoubler d'efforts, d'implication de mobilisation". Il faut que "la dynamique qui doit être lancée lors de la conférence de Paris, même si elle est moins visible, ne soit pas moins forte", a-t-elle dit.Il ne faut pas que ces enjeux climatiques absolument majeurs soient amoindris à cause du poids -tout à fait légitime d'ailleurs- des tragédies que nous avons subies."
Ségolène Royal dans une conférence de presse.
Les représentants de 195 pays se réuniront du 30 novembre au 11 décembre au Bourget pour tenter de limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle. Au-delà, le dérèglement climatique rendrait des régions du monde inhabitables, provoquant cyclones, sécheresses, montée du niveau des océans, chute des rendements agricoles, extinction d'espèces.
Hors du site du Bourget, les ONG se sont vu interdire les marches prévues le 29 novembre et le 12 décembre à Paris pour raisons de sécurité. "Des engagements" sur "des actions très concrètes qui vont permettre d'accélérer la mise en place de solutions pour limiter le réchauffement climatique" vont être pris par les chefs d'Etat, a assuré Mme Royal.
Environ 140 chefs d'Etat ou de gouvernement seront présents uniquement le premier jour de la conférence pour donner une impulsion aux négociations.