Toujours pas de pluie, ou si peu que cela ne change rien à la situation des sols et des cultures... La sécheresse a un prix et la note risque d'être salée.
Un soleil de plomb et pas une goutte de pluie, l'été a été aride et il est surtout très long.... Trop long... En Limousin c'est la Creuse qui paye le plus lourd tribut à la sécheresse...
Les prairies sont rases, les bêtes n'ont rien à brouter, les éleveurs piochent dans le stock de foin depuis le mois d'août... Pour cet éleveur ovin de Guéret les agneaux sont nourris au foin depuis déjà plusieurs semaines, la note est élevé entre 45 et 60 euros par jours... Normalement à cette époque de l'année ils sont au pré et leur nourriture est gratuite..
Le problème est d'autant plus inquiétant que sans eau, l'herbe n'a pas suffisamment poussé pour refaire du stock de foin... Il va falloir en acheter plus que d'habitude, beaucoup plus que d'habitude, cette année et l'année prochaine également...
Pour ce producteur de colza le problème est bien réel également, le manque a gagner est énorme : sur ses 10 hectares seuls 3,5 devraient donner cette année.
Pour le climatologue Olivier Mandeix l'agriculture va devoir s'adapter au changement de climat : "Il faudra choisir des cultures moins gourmandes en eau ou qui s'adaptent mieux à des printemps pluvieux et des étés secs."