Olivier Falorni doit jubiler. Le député de Charente-Maritime préside une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux et un sondage indique qu'une écrasante majorité de Français est favorable à l'installation de caméras de vidéosurveillance dans les abattoirs.
Plus de la moitié des personnes interrogées (52%) se disent "très favorables" à "la mise en place de la vidéosurveillance des abattoirs pour permettre le contrôle de la bonne application de la législation de protection animale et la sanction des auteurs de maltraitances ou d'actes de cruauté". 33% y sont "plutôt favorables".Ils ne sont que 5% à n'y être "pas du tout favorables", et 10% "plutôt pas favorables". La vidéosurveillance figure parmi les 65 mesures pour diminuer la souffrance animale dans les abattoirs préconisées fin septembre par la commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie, pilotée par le député charentais-maritime Olivier Falorni. Elle avait proposé de rendre obligatoire l'installation de caméras dans toutes les zones des abattoirs dans lesquelles des animaux vivants sont manipulés.
Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à souhaiter des caméras dans les abattoirs : 87% contre 82%. Les partisans de la vidéosurveillance sont particulièrement nombreux parmi les personnes âgées de 65 ans et plus : 89%. Les 35-49 ans constituent la catégorie la moins convaincue par cette mesure, avec 81% de personnes favorables aux caméras.
Sondage Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot et l'association Droits des Animaux publié le lundi 10 octobre 2016. Il a été réalisé les 4 et 5 octobre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne.