Le "train des primeurs" qui effectue tous les jours la liaison entre Perpignan et le marché de Rungis est suspendu pendant 4 mois. Les syndicats craignent un abandon du frêt ferroviaire au profit du transport routier.
Menacé de suppression, le train Perpignan-Rungis qui transporte chaque jour les fruits et légumes du sud de la France mais aussi d'Espagne et du Maroc jusqu'au marché de Rungis, est suspendu jusqu'au 1er novembre.
C'est du moins ce qu'annoncent la SNCF et la ministre des transports Elisabeth Borne.
Mais les syndicats sont circonspects : ils craignent un abandon pur et simple de cette ligne au profit du transport routier.
Pour remplacer ce train, plus de 20 000 poids lourds par an seraient nécessaires pour transporter les marchandises.
Des camions qui passeraient sans doute par le Limousin, profitant de la portion gratuite de l'A20.
Or 5000 poids lourds par jour empruntent déjà cet axe.
La suppression du train Perpignan-Rungis pourrait donc avoir des conséquences très directes et concrètes dans notre région, avec une augmentation importante du trafic routier, et des implications en terme de sécurité routière.
A l'heure de la transition écologique, ce choix paraîtrait paradoxal.
Dans une interview au quotidien le Midi Libre, Elisabeth Borne assure : "Ce train roulera aussi longtemps qu'il y aura des marchandises à transporter".
Réponse le 1er novembre...