La France a remporté le titre mondial junior derrière lequel elle courrait depuis très longtemps. Vice-champions en 2014 et 2015, les Bleus ont été sacrés à Saõ Miguel, ce dimanche.
Tout proche du titre en 2014 en Equateur et en 2015 en Californie, la France a tenu son rang durant les neuf jours de compétition et n’a pas cédé à la pression d’aller chercher le trophée d’équipe numéro un mondiale dans le money time dominical.
A 4 ans des JO de Tokyo-2020, où le surf fera son entrée, et à 9 mois des championnats du monde des nations à Biarritz, l’avenir est d’un bleu radieux.
Comme un bulldozer
« Cette équipe est un bulldozer ! On va tous ensemble aller jusqu’au bout ! » n’ont cessé de répéter les coaches dans leur causerie, tous les soirs à l’hôtel.Avec cinq surfeurs en demi-finales lors de la dernière journée, la France avait viré en tête au classement général samedi soir. Mais pouvait tout aussi bien s’effondrer et finir 5e.
Passés en mode guerrier, les surfeurs français, portés par un esprit d’équipe incroyable, la fierté de porter le maillot tricolore et une bonne étoile, sont allés à la bataille face aux Australiens et Hawaïens, les deux principaux rivaux dans la lutte pour le titre.