Tensions entre La République en Marche et le Modem : en Aquitaine aussi

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Jeudi, 428 candidats ont été investis par le mouvement En Marche !, une liste qui pour le Modem ne tient pas ses promesses.

En Gironde, sur les douze candidats de la République en Marche, seuls deux viennent des rangs du Modem. C'est un exemple de ce qui a provoqué la colère de François Bayrou jeudi après la publication de la liste des 428 premiers candidats investis en France.



Jean-François Boras, par exemple, membre de l'UDI, a déclaré dès le 28 mars dernier son soutien à Emmanuel Macron. Pourtant, il ne figure pas sur la fameuse liste.

Certains s'estiment floués. Il y a un vrai trouble, un vrai doute sur la sincérité d'Emmanuel Macron à ce stade.

Le maire de Langoiran espère que la liste complémenatire qui doit être dévoilée la semaine prochaine par l'équipe de la République en Marche comportera plus d'élus issus du centre.



C'est aussi le cas de Jean-Claude Mattei. Le maire Modem de Ger dans les Pyrénées-Atlantiques se dit plutôt confiant pour son investiture dans la deuxième circonscription perdue par François Bayrou.

J'espère que François (Bayrou, NDLR) pourra peser parce que c'est important d'avoir cette sensibilité dans les nouvelles perspectives politiques de la France. Je pense que ça serait vraiment un plus.

Des tensions se font sentir un peu partout en France après la publication des candidats investis par la République en Marche. La Gironde n'échappe pas au phénomène. ©France 3 Aquitaine

 

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