Tensions sur le plateau de Millevaches : l’ultra-gauche pointée du doigt

Il y a quelques jours, les élus de Gentioux-Pigerolles, en Creuse, ont voté une motion contre ce qu'ils voient comme une mainmise de la "mouvance ultra-contestataire" sur ce territoire. Plusieurs incidents auraient contribué à l'instauration d'un climat de peur. 

Sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, règne un climat de tensions, voire de peur chez certains. Il y a eu des incendies, mais aussi des menaces, parfois de mort. Et ce festival annulé, car contesté avec trop de virulence, si ce n’est de violence : le festival l’An Zéro, qui devait être fin août "une grande fête de la transition écologique, sociale et politique", n’aura finalement pas lieu à Gentioux-Pigerolles.
 

La maire de la commune, Dominique Simoneau, est inquiète : pour elle, trop c’est trop. "A l’origine de tout ça c’est Julien Coupat, c’est le noyau de cette mouvance", dénonce-t-elle. "C’est lui qui a l’heure actuelle met de l’huile sur le feu. Il défend l’entre-soi, mais le territoire est à tout le monde, pas à un groupuscule." Pour l’élue, l'ultra-gauche menace la paix civile sur le plateau.

Un acteur économique, qui souhaite rester anonyme, témoigne ainsi d’intimidations, et raconte avoir constaté "une volonté de chercher l’altercation verbale, de dire que je n’avais rien à faire ici." Pas de quoi cependant le faire plier bagage : "Je suis natif d’ici, je ne veux pas quitter la région pour quelques menaces." Lui a porté plainte, mais de nombreuses personnes rencontrées dans les communes du plateau disent avoir peur des représailles. A la gendarmerie, on dit surveiller de près la situation.

Une situation inadmissible pour le député de la Creuse Jean-Baptiste Moreau, qui accuse l'ultra gauche :
 

L’ultra-gauche et le collectivisme ça a rarement débouché sur des grandes démocraties, plutôt sur des régimes totalitaires. C’est une opposition politique et on peut avoir un débat là-dessus, mais ce débat doit se faire dans le cadre légal, dans le cadre d’élections, et certainement pas en essayant d’imposer sa loi, qui n’est pas la loi de l’Etat français.


En attendant cet éventuel débat, de nombreux incendies demeurent inexpliqués, et leurs auteurs courent toujours.
 

 
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