Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, des finances et de la relance était ce jeudi matin en déplacement dans les Pyrénées-Atlantiques pour rencontrer les douaniers de la brigade d'Hendaye. Nous l'avons interrogé sur la raison de sa visite, les aides au tourisme et la situation de Getrag.
Le ministre était attendu vers 10h30 au péage de Biriatou au Pays basque. L'unité de la brigade d'Hendaye devait lui être présentée, ainsi que son activité et ses résultats en matière de lutte contre la fraude. Bruno Le Maire devait ensuite assister à la démonstration d'un contrôle routier avant de tenir un point presse.
Invité du 12/13 de F3 Aquitaine, nous lui avons posé trois questions :
Pourquoi visiter les douaniers de Biriatou?
Bruno Le Maire : "Je voulais saluer le travail des douaniers qui font des saisies exceptionnelles, en particulier, de cocaïne et de cannabis. Ils font respecter la règle du droit. Ils le font en prenant des risques importants pour eux. Ils protègent la santé publique".
Ce matin, le Ministre @BrunoLeMaire s'est rendu à #Hendaye en compagnie de Jean-Francois Dutheil, directeur général adjoint.
— Direction générale des douanes et droits indirects (@douane_france) August 13, 2020
? Il a tenu à rendre hommage au travail accompli par les agents en matière de lutte contre les stupéfiants. pic.twitter.com/KfoDa3BJpo
Selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, 100 tonnes de drogue ont été saisies en 2019. Au poste frontière de Biriatou, 15% des quantités totales de cannabis saisies en France sont interceptées.
Comment le gouvernement aide-t-il le tourisme en Nouvelle-Aquitaine?
Bruno Le Maire : "Il y a des situations très contrastées, des endroits comme Lourdes qui sont sinistrés avec des pertes dramatiques de leurs chiffres d'Affaires. Et puis, il y a d'autres endroits où la fréquentation est forte, où les touristes ont répondu présents, en particulier les touristes français.
Sur tout le pays, nous ferons le nécessaire pour continuer à accompagner le secteur de l'hôtellerie, de la restauration, et du tourisme. Nous avons annoncé, avec le Premier ministre, un plan massif il y a quelques mois. Nous avons mis en place des mesures de chômage partiel absolument vitales pour les hôteliers et les restaurateurs. Nous poursuivons ces mesures jusqu'à la fin de l'année, ce qui va leur permettre de voir venir.
Nous les avons accompagnés aussi avec un prêt rebond, un prêt garanti par l'Etat à des conditions très attractives. L'Hôtellerie, la restauration et le tourisme sont des secteurs stratégiques pour l'Économie française".
Quelle attention portez-vous à la situation de Getrag à Blanquefort ?
Bruno Le Maire : "Il y a eu un effondrement du marché de l'automobile pendant plusieurs mois. Il y a une reprise, grâce en partie au plan automobile que nous avons mis en place. Au mois de juin, les immatriculations ont retrouvé le niveau de juin 2019 mais ça reste un secteur aujourd'hui en difficulté.
S'agissant de Getrag, je suis la situation de très près. J'ai demandé à la ministre déléguée chargée des industries Agnès Pannier-Ranucher d'être extrêmement vigilante sur le maintien de l'emploi sur ce site. Je comprends les inquiétudes quand on fait des boîtes de vitesse. Nous sommes vigilants. Nous suivons la situation de très près".
Getrag Ford emploie 800 personnes à Blanquefort en Gironde. Les syndicats ont voté la pahse 1 du dorit d'alerte et les élus politiques ont interpellé le gouvernemnt ur la situation du site.