Le sort des Fonderies du poitou d'ingrandes a été évoqué ce lundi en séance plénière du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine après une intervention de Véronique Abelin, conseillère régionale UDI et châtelleraudaise.
Véronique Abelin a interpellé le président du conseil régional, Alain Rousset sur le montant de l'aide annoncée pour les Fonderies du Poitou. Un plan de sauvegarde de l'emploi a été mis en place au début du mois d'octobre à la Fonderie Fonte.Les Fonderies du Poitou qui dépendent d'un seul donneur d'ordre, Renault, subissent de plein fouet les conséquences du recul du marché du diesel en France.
Ce matin à Bordeaux, Véronique Abelin, la conseillère régionale, élue de Châtellerault, a demandé que l'aide régionale qui pourrait être accordée aux Fonderies en 2019 soit à la même échelle que celle dont l'usine Ford de Blanquefort bénéficie.
"Clairement si on ne peut pas mobiliser l'Etat et la Région aux côtés de ces deux usines, on passe à côté des réponses écologiques. Le message qui sera laissé à tout ce bassin d'emploi, c'est la reconversion écologique, ce sont des pertes d'emploi" a déclaré Véronique Abelin dans l'hémicycle régional.
En lui répondant, Alain Rousset a assuré qu'une équité sera respectée "quelque soit le territoire, pour les papeteries de Condat, Ford à Blanquefort ou aux Fonderies du Poitou." Le président du conseil régional a cependant expliqué que cette aide ne pourrait se faire que s'il y a un repreneur. "Je ne peux pas intervenir sur le site des Fonderies du Poitou, s'il n'y a pas un projet de reprise" a précisé Alain Rousset.