Des cas de grippe aviaire hautement pathogène viennent d'être détectés chez les oiseaux sauvages et dans des élevages de volailles dans plusieurs pays européens. Le niveau de risque vis-à-vis de la maladie a donc été porté de "négligeable" à "modéré" sur le territoire français.
Des cas de grippe aviaire ont été récensés chez les oiseaux sauvages et dans des élevages de volailles en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, aux Pays Bas, au Danemark et également autour du lac de Constance, à la frontière entre la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche.A la suite de cette découverte dans plusieurs pays d’Europe, le ministère de l'Agriculture vient de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie
de "négligeable" à "modéré" sur l’ensemble du territoire national. Le niveau reste "élevé" dans les zones humides, là où se concentre la faune sauvage et le passage des oiseaux migrateurs.
Le département de la Vienne, ne comporte pas de zone à risque élevé mais il est placé au niveau de risque modéré. Des communes limitrophes de la Vienne situées dans l'Indre, l'Indre-et-Loire et les Deux-Sèvres sont, elles, classées en zone à risque.
Cette élévation du niveau de risque conduit la puissance publique à renforcer les dispositifs de surveillance existants et à mettre en place des mesures de prévention et de protection spécifiques.
Les mesures de surveillance concernent :
- les oiseaux sauvages trouvés morts, malades, recueillis en centre de sauvegarde, tirés ou capturés : cette surveillance doit permettre la détection précoce de la grippe aviaire hautement pathogène chez les oiseaux sauvages.
- les oiseaux et volailles détenus en basses-cours, élevages commerciaux avec une surveillance quotidienne afin de déceler l'apparition des symptômes de la maladie.