L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains) a regretté ce mardi que "l'état d'urgence économique et social" ne soit "toujours pas décrété", jugeant que le dialogue social "aujourd'hui est stérile".
L'état d'urgence économique et social n'est toujours pas décrété."
Jean-Pierre Raffarin sur France Inter
Alors que Matignon a consacré hier lundi une journée de consultation avec les syndicats au plan d'urgence sur l'emploi que prépare François Hollande, le sénateur de la Vienne a décl!aré : "Tout ça, comme depuis trois ans, c'est périphérique au sujet. Et je pense que l'état d'urgence c'est justement, pour une fois, de dire "on ne discute pas avec les syndicats cette fois-ci..." ce dialogue social aujourd'hui est stérile."
"C'est ça l'état d'urgence, c'est d'aller vite à des décisions politiques que nous assumons ensemble". "Moi, je suis d'accord pour l'allègement des charges mais j'attends de voir ce qui va être exactement proposé. Fondamentalement, on a un problème d'investissement, donc il faut pouvoir aiguiller l'épargne vers les entreprises."
L'ancien Premier ministre estime qu'il faut toucher au code du travail, que ce soit sur les seuils ou sur la défiscalisation des heures supplémentaires. "Et puis sur l'apprentissage, conclut-il, il faut vraiment faire du massif."