Après les gilets jaunes les commerçants attendent les soldes avec prudence

Après plusieurs semaines de manifestations beaucoup de commerces situés à proximité des barrages des gilets jaunes subissent encore les effets des blocages qui ont empêché les clients d'accéder à leurs magasins.
Ils comptent sur les soldes pour rattraper le chiffre d'affaires perdu.
 

Pendant tout le mois de décembre, les barrages de gilets jaunes à proximité des zones commerciales ont sérieusement entamé la fréquentation, et donc le chiffre d'affaires, de nombreux commerces.

En ce début d'année, certains commerçants tirent les premières conséquences du manque à gagner généré par le mouvement social.

Selon le Ministère du Travail, 58 000 personnes seraient menacées d'activité partielle ou de chômage technique depuis le début du mouvement des gilets jaunes.

Rien que dans la Vienne, la préfecture a enregistré dix-sept demandes de chômage partiel émanant de commerçants ayant subis les conséquences des manifestations. Seize ont été accordées. 

Des soldes pour limiter la casse


Dans la zone commerciale de Poitiers Sud, l'un des secteurs les plus emblématiques du mouvement des gilets jaunes dans l'agglomération poitevine, quatre demandes ont été déposées, toutes ont été acceptées.

Depuis plusieurs jours, les ventes privées se succèdent dans les magasins.

Certains commerçants espèrent que les soldes vont permettre de résorber en partie le déficit enregistré en décembre. Mais beaucoup sont pessimistes et estiment que les soldes permettront juste de limiter la casse.

Des craintes encore aggravées par l'annonce de la reprise possible des barrages à proximité des zones commerciales dès le week-end prochain, premier week-end de soldes.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité