Céréales : les gagnants et les perdants de la canicule et de la sécheresse

Les moissons ont débuté fin juin. L'heure est au bilan, il est bon pour le blé et l'orge, plus mitigé pour le reste. Sécheresse et coup de chaud en sont principalement la cause.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les moissons se terminent. Dans les coopératives de la Vienne, le ballet incessant des camions et tracteurs commence à se réduire. Les premières estimations sont optimistes pour la récolte d'orge et de blé. Ces céréales ont bénéficié de la chaleur de juin.

Benjamin Bichon, co-directeur de la Coopérative de la Tricherie, à Beaumont-Saint-Cyr, détaille : "Les rendements sont élévés, 15 à 20% supérieurs par rapport à leur moyenne historique. La qualité est au rendez-vous aussi, malgré un début de récolte difficile. Les meuniers devraient être satisfaits."

Colza en berne


Pour le colza, la déception redoutée se confirme avec un bilan divisé par deux au niveau de la coopérative.

Depuis le mois septembre dernier, le colza connaît des difficultés de développement. Laurent Lambert a perdu une dizaine de quintaux par tonne. "Avec ce printemps sec, les insectes pollinisateurs se sont révélés ravageurs. Nous avons fait le choix de ne pas les détruire, ils nous ont pénalisés"

D'ores et déjà, Laurent sait qu'il va perdre de l'argent avec sa production de colza. Il espère compenser son manque à gagner par les bons rendements d'orge et de blé. Sauf que le cours de ces céréales est à la baisse... Pour l'instant.

Benjamin Bichon surveille les cours et est relativement confiant : "Quand on regarde plus globalement les équilibres entre les différents pays, on s'aperçoit qu'il n'y a pas tant de blé que ça en circulation, ça pourrait se révéler bénéfique."

Première exportatrice mondiale, la Russie subit, elle aussi, la sécheresse. En octobre, il restera le maïs et le tournesol à récolter. Si la météo n'oeuvre pas d'ici là, ces cultures n'auront aucun rendement. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information