Jusqu'au 11 novembre, la gendarmerie met à l'honneur ses réservistes, ces hommes et ces femmes qui s'engagent pour quelques jours par an aux côtés des forces de l'ordre sans en faire leur métier.
Cet hommage prend cette année un sens tout particulier puis qu'on célèbre en 2018 le centenaire de la création de la Garde Nationale et la mobilisation en 1918 de la réserve pour combattre lors de la Première Guerre Mondiale.
Dans la Vienne, comme partout en France, le nombre de réservistes de la gendarmerie s'est accru depuis l'attentat de Nice en 2016. Dans les quatre départements de Poitou-Charentes, leur chiffre a augmenté de 45% pour atteindre 869 volontaires au total.
Ces hommes et ces femmes, retraités ou plus jeunes, suivent une formation de 30 jours avant d'aller sur le terrain. Ils indiquent ensuite leurs disponibilités pour rejoindre une brigade de gendarmerie avec laquelle ils vont travailler pour une rémunération allant de 53 à 183 euros, selon leur grade.
Ce renfort est particulièrement apprécié alors que les missions de la gendarmerie sont en constante augmentation.
Laurence Couvrand, Laurent Gautier et Josiane Etienne ont suivi une patrouille de réservistes de la gendarmerie à Chauvigny dans la Vienne :