La jeune Poitevine Tiphaine Véron a disparu depuis maintenant 100 jours au Japon. Sa famille organise aujourd'hui à Poitiers une marche de l'espoir pour demander l'accélération des recherches sur place et de l'enquête et montrer la mobilisation de la population autour de cette disparition.
Tiphaine Véron, âgée de 36 ans et auxiliaire de vie dans une école du quartier des Couronneries à Poitiers, a disparu le 29 juillet dernier alors qu'elle se trouvait dans la région de Nikko, dans le nord-est du Japon. Depuis, elle n'a plus donné de nouvelles et a été vue pour la dernière fois alors qu'elle sortait de son hôtel à Nikko.Depuis 100 jours, la famille de la jeune femme est mobilisée pour tenter de la retrouver. Elle s'est rendue au Japon pour participer aux recherches.
En septembre, le procureur de la République de Poitiers avait ouvert une information judiciaire pour "séquestration et enlèvement" dans l'espoir "d'accélérer la procédure". La semaine dernière, la famille de Tiphaine Véron a été reçue à l'Elysée. Pour les proches de la jeune femme, le soutien des autorités et de la population est aujourd'hui essentiel.
"C'est compliqué mais le fait d'avoir toujours l'aide de la population en France comme au Japon, c'est un élément important et puis avec l'ambassade et l'Elysée qui nous a reçu la semaine dernière, on voit qu'il y a vraiment un soutien" témoigne Damien Véron, le frère de Tiphaine.
Aujourd'hui, la famille et les amis de Tiphaine Véron souhaitent une accélération de l'enquête et demandent que des policiers français se rendent au Japon pour participer aux recherches.
Une pétition pour l'envoi de policiers français au Japon, adressée à Emmanuel Macron, a été lancée sur internet et signée aujourd'hui lors du rassemblement.
Une nouvelle étape dans la mobilisation a été inscrite ce matin avec la marche de soutien organisée à Poitiers. Près de 450 personnes ont défilé dans les rues du centre-ville en signe de soutien à la famille et pour réclamer à nouveau une accélération de l'enquête.
Le reportage sur place de Marie-Ange Cristofari, Marion Ptak et Patrick Mauduit :