Douze mois de prison dont six avec sursis pour l'agresseur de policiers au rond-point de Poitiers sud

L'homme de 29 ans en état d'ébriété avait violemment frappé un véhicule de police à coups de barre à mine alors que trois ofnctionnaires se trouvaient à l'intérieur.
Interpellé puis placé en garde à vue il était jugé cet après-midi en comparution immédiate devant le tribunal de Poitiers.

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Le parquet a été entendu : il avait réclamé un an de prison dont six mois avec sursis avec mise à l'épreuve et obligation de se soigner.
C'est la peine qui a été infligée à l'auteur des violences contre le véhicule de trois policiers dans la soirée du jeudi 13 décembre au rond-point de Poitiers Sud.

Dès vendredi, à l'occasion d'une conférence de presse, le Procureur de la République n'avait pas caché qu'il souhaitait marquer le coup avec cette affaire. Et cet après-midi, à l'audience, le ministère public affirmait dans sa plaidoirie « j’espère que les gens comme ce Monsieur mesurent la chance qu’ils ont de pouvoir venir s’exprimer devant ce tribunal. Dans d’autres pays, le problème aurait été réglé autrement. Il n’y aurait plus de mis en cause ».

A la barre du Tribunal, les trois policiers agressés expliquent avoir été profondément choqués par l'événement et souffrir de troubles du sommeil. L'un d'entre eux raconte : "c'était vraiment la panique, on ne s'y attendait pas, on a eu de la chance que la vitre ne cède pas".
Leur avocate demande 1500€ par policier au titre du préjudice moral car "ils ont été victimes d'une violence gratuite, inouïe, inacceptable".

Pour l'avocat de la défense, son client était ce jour-là dans une spirale suicidaire, victime d'une addiction à l'alcool qui remonte au lycée. "Il a été violent mais il a agit sans haine"... "il a considéré la voiture de police comme un symbole hostile. Il n'a pas vu qu'il y avait des gens à l'intérieur".

Devant le Tribunal, le prévenu pleure et s'excuse. Séparé de sa compagne depuis deux mois, invoquant ses deux filles, il explique qu'il regrette ses actes.

Un autre gilet jaune jugé ce lundi après-midi au tribunal de Poitiers pour outrage, a écopé de 140 jours de travail d’intérêt général. il avait été arrêté samedi dernier à Poitiers-sud. 

Le compte-rendu de l'audience par Antoine Morel et Emilie Denis : 
 




 

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