L'université de Poitiers accueille cette semaine un colloque réunissant des spécialistes de l'art roman du monde entier. Un rendez-vous de travail et d'échanges primordial pour ces chercheurs dans une ville, Poitiers, mondialement connue pour sa richesse médiévale.
Ils sont venus du monde entier pour participer à ce colloque international à Poitiers. Il s'agit d'une cinquantaine de spécialistes de l’art roman réunis pour quelques jours dans un des hauts lieux du patrimoine médiéval.
Pendant des siècles, Poitiers était au centre de la civilisation.
Herbert KesslerProfesseur émérite d'Histoire de l'Art du Moyen-Age, Université John Hopkins de Baltimore
C’est le cas de Herbert Kessler, de la prestigieuse université John Hopkins de Baltimore : « Bien sûr, pendant des siècles, Poitiers était au centre de la civilisation. Quand j’étais étudiant, la première fois que je me suis rendu en Europe, c’est ici que je suis venu. »
Un centre universitaire de civilisation médiévale à Poitiers
Et si un colloque réunissant autant de spécialistes a pu avoir lieu, c’est notamment grâce à la présence à Poitiers du centre d'études supérieures de civilisation médiévale.
On est vraiment un centre pluridisciplinaire et c’est ce qui explique aussi ce rayonnement puisqu’on s’intéresse à tous les aspects de la civilisation médiévale.
Cécile VoyerDirectrice du Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale de Poitiers
Une structure universitaire qui vient de fêter ses 70 ans et dont Cécile Voyer est la directrice : «On réunit des littéraires, des musicologues, des philologues, des spécialistes des langues médiévales, des archéologues, des historiens… On est vraiment un centre pluridisciplinaire et c’est ce qui explique aussi ce rayonnement puisqu’on s’intéresse à tous les aspects de la civilisation médiévale.»
Pendant ces quatre jours de rencontres, ces spécialistes ont partagé leurs savoirs, avec pour thème central l'art roman au XXIème siècle. Le colloque international s'achève le 31 mai. L’histoire ne s’arrête pas là pour autant puisqu’un ouvrage devrait être édité pour garder une trace de ces travaux.
En complément, voici le reportage de François Bombard, Romain Burot et Bénédicte Biraud.