Euro-2015/Volley : le Poitevin Ngapeth revient sur le point de la victoire

L'équipe de France de volley, sacrée championne d'Europe pour la première fois dimanche à Sofia, "dégage une confiance assez hallucinante", selon le joueur Earvin Ngapeth. De retour à Roissy après son second titre en trois mois, l'ancien Poitevin a marqué le dernier point de la victoire.

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L'attaquant-réceptionneur de l'équipe de France, auteur d'un retourné spectaculaire sur la balle de match face à la Slovénie (3-0), a expliqué à nos confrères de l'AFP n'avoir pas réalisé sur le moment l'importance de cet ultime point. Il revient sur son geste dans cet interview.

Vous offrez le titre à la France avec un geste fou sur la balle de match : un point dos au filet, sans vous retourner. Qu'est-ce qui vous a pris ?

- Pour moi, ce n'est pas la balle de match. Je vois que je fais le point, je regarde Jenia (Grebennikov, le libéro, ndlr), et je vois tout le monde qui vient vers moi. J'avais vu le score, mais j'étais tellement dedans... Je pars très vite, la balle est arrivée. Je me dis : le seul moyen de passer, c'est de faire une feinte.

Comment avez-vous pu enchaîner deux sacres en trois mois ?

- La préparation a été très longue. Elle nous a servi à redescendre du nuage de la Ligue mondiale. Laurent Tillie (l'entraîneur) a fait ça pour qu'on ait le temps de redescendre. On en avait marre d'être en stage ! Dans les moments de doute, on a été très confiants. Contre la Bulgarie (victoire 3-2 après avoir été menés 2-0 et 23-23 au 3e set), je ne sais pas comment on fait pour gagner. On réfléchit et on se dit qu'on va perdre, que ça va être compliqué. On a dégagé une confiance sur les deux compétitions qui est assez hallucinante.

Malgré ces deux titres en l'espace de trois mois, vous n'êtes toujours pas qualifiés pour les JO. Comment se remobiliser ?

- On le savait depuis le départ. On n'a pas le choix, on est obligés de gagner pour aller aux JO. On est obligés d'y aller. J'espère que ce n'est que le début, on a une équipe très jeune. C'est comme au basket (l'équipe de France de Tony Parker) : il y a une osmose qui règne au sein d'une bande d'amis. Nous sommes capables de battre n'importe quelle équipe. Dans les moments difficiles, on a toujours su relever la tête. C'est la force de cette équipe.
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