Sursis inespéré pour le site de la Fonderie alu du Poitou, à Ingrandes-sur-Vienne. Les représentants de Renault et de l'Etat s'engagent à soutenir le site pour laisser le temps de trouver un repreneur, annoncent les syndicats ce mercredi 26 janvier 2022. La liquidation judiciaire est évitée de justesse.
C'est une victoire très concrète pour les 320 salariés. Synonyme d'un début d'embellie pour la Fonderie alu du Poitou.
Ce mercredi 26 janvier, les syndicats annoncent avoir obtenu des représentants de Renault et de l'Etat un engagement à donner plus de temps pour trouver un repreneur, permettant d'éviter la liquidation judiciaire.
9 millions d'euros pour combler les pertes
A l'issue de la réunion de la dernière chance, Renault s'est engagé à soutenir la trésorerie du site, selon les syndicats. Soit 9 millions d’euros cette année, pour combler les pertes.
Le constructeur automobile s’engage aussi sur les volumes : 300.000 pièces par an jusqu’en février 2023, si aucun repreneur ne se manifeste à cette date, et jusqu’en 2025 si un repreneur s’engage d’ici là.
Si la demande de nationalisation partielle des syndicats a été refusée, l'État aussi s’engage.
De l'espoir pour les 320 salariés
Un engagement qui permet d’entrevoir l’avenir pour les 320 salariés du site, qui s'étaient réunis dès 14 heures devant l'usine pour faire pression.
Cela va permettre aux syndicats d’envisager de former le personnel à la fabrication de nouvelles pièces, actuellement en développement dans l’usine.
Sous la menace d'une liquidation judiciaire depuis plusieurs mois, la fonderie Alu peut continuer de chercher un repreneur plus sereinement. Un nouveau point est prévu sur ce sujet le 1er mars prochain.