Les activités nautiques, aquatiques ainsi que la baignade sont interdites depuis fin août au plan d'eau de Saint-Cyr dans la Vienne. Des analyse ont mis en évidence la présence de cyanobactéries dans l'eau.
Le plan d'eau de Saint-Cyr est interdit à la baignade ainsi qu'à toutes les activités nautiques ou aquatiques. L'accès au lac est interdit aux animaux et il est interdit de consommer des poissons péchés dans le plan d'eau. Des mesures drastiques liées à la découverte début septembre de cyanobactéries dans l'eau.
Les cyanobactéries peuvent dégager des anatoxines et entrainer des maladies mortelles chez l'homme et chez les animaux. C'est pourquoi par exemple, le championnat de France de chien de sauvetage prévu le weekend du 5 et 6 novembre a été délocalisé à Niort dans les Deux-Sèvres sur le plan d'eau de Niort-Noron.
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Les premières mauvaises analyses sont arrivées dans la dernière semaine d'août. Elles avaient poussé le maire et l'exploitant du site à l'interdiction de la baignade. Une situation que les nombreux touristes, attirés à Saint-Cyr par le Pavillon bleu certifiant la qualité des eaux de baignade avaient du mal à comprendre.
En octobre, la question de la baignade se pose beaucoup moins, mais les activités nautiques ou la pêche sont également touchées. Mais la bonne nouvelle c'est que les derniers résultats d'analyses du 12 octobre montrent une baisse du phénomène. "Alors qu'on était au 30 août à 0,83 milligrammes par litre, les cyanobactéries, donc les anatoxines baissent, on est à 0,12 milligrammes par litre." explique Christophe Jailin, le directeur général du parc de Saint-Cyr.
Mais 0,12 ce n'est toujours pas zéro et les interdictions sont maintenues. Pour essayer d'en savoir plus, le maire et l'exploitant se sont tournés vers des chercheurs de l'université de Poitiers qui travaillent su ce sujet. "On a décidé de faire appel à des chercheurs à l'université de Poitiers pour comprendre ce phénomène et savoir comment le milieu pourrait résorber cette pollution" indique le maire de Beaumont-Saint-Cyr, Nicolas Reveillault.
En attendant toutes les activités restent interdites; selon Nicolas Reveillault, la perte de chiffre d'affaires est de l'ordre de 50.000 euros depuis la fin du mois d'août.
Reportage de Mélodie Stewenson et Thomas Chapuzot
