Une réunion publique d'informations sur les nuisances sonores de la LGV avait lieu ce mardi 23 octobre à Marigny-Chémerau, dans la Vienne. Face à face, riverains en colère et responsables de Lisea et de SNCF réseau.
À chaque réunion, la même ambiance. D'un côté, des riverains excédés qui viennent dire une fois de plus leur colère et qui attendent des réponses. De l'autre, des responsables de la LGV. Depuis l'entrée en service de la ligne à grande vitesse, en 2017, les riverains tentent, en vain, de faire entendre leur mécontentement à cause du bruit des trains. Ce mardi 23 octobre, une nouvelle réunion publique été organisée à Marigny Chemereau, dans la Vienne.
Des pics jusqu'à 75 décibels
Le rôle de cette soirée ? Expliquer les résultats de la campagne de mesures acoustiques. Mais l'incompréhension s'installe entre les deux parties. "C'est toujours difficile de présenter des résultats", raconte Thierry Charlemagne, directeur environnement et développement durable chez Lisea. En cause, la prise en compte par le concessionnaire de la moyenne de bruit sur plusieurs jours, alors que ce sont les pics de bruit liés au passage des TGV qui posent le vrai problème aux riverains.Des pics pouvant dépasser les 75 décibels ont été enregistrés, soit un stade qualifié d'extrêmement bruyant. Face au manque de réponses efficaces, les riverains hésitaient hier soir entre dégoût, colère et résignation : "Nous on est rien on est des petites fourmis", "Les engagements de l'Etat n'ont jamais été respectés".
Un des derniers espoirs des riverains repose désormais sur la possibilité par l'Etat de rechercher un cadre adapté à la législation sur le ferroviaire. Et faire qu'un jour, leur calvaire puisse cesser.