Poitiers. Après avoir dévoilé des images choc tournées chez un producteur de foie gras, L214 rencontre des consommateurs

L214 était à Poitiers ce samedi. Les militants de l'association de protection animale sont allés à la rencontre des consommateurs quelques jours après avoir dévoilé des images choc tournées chez un producteur de foie gras en Dordogne.

À quelques jours des fêtes de Noël, l'association de protection animale L214 a mené ce samedi au centre ville de Poitiers, une action de sensibilisation au gavage des oies et des canards. 
L’association de défense des animaux a publié ce mercredi 11 décembre des images d’un élevage de canards, au sein d’une exploitation de Dordogne fabriquant du foie gras avec notamment "des milliers de canetons" agonisant, un "manquement" avéré par la préfecture et auquel il a été remédié, selon cette dernière.Les images de L214 ont été tournées en octobre et novembre au Domaine de La Peyrouse, rattaché au Lycée agricole de Périgueux, une exploitation qui produit du foie gras et a reçu plusieurs médailles au Concours général agricole, dont une d'or en 2019.
La vidéo intitulée "De la naissance à la mort: la cruauté du foie gras", montre notamment, au couvoir, des canetons femelles (non conservées pour le gras) enserrées dans des bacs, "mourant de faim ou étouffées", des canetons jugés inaptes "laissés dans des caisses où ils vont agoniser", des oeufs "éclosant dans la poubelle d'équarrissage". Et, en bout de chaîne, des canards "qui reprennent conscience sur la chaîne d'abattage". 
 

L214 à la rencontre des consommateurs à Poitiers

Ce samedi à Poitiers, les militants faisaient goûter des plats végétariens, une alternative au foie gras pour les repas de fêtes.Une façon, selon L214 d'informer les consommateurs sur la possbilité de diversifier son alimentation.
 

Il y a 30% des Français qui refusent de manger du foie gras pour des raisons éthiques. On est dans la rue pour faire goûter des alternatives, tout ça dans une démarche pour aller vers une alimentation bienveillante pour les animaux, les gens sont curieux, ça évolue dans le bon sens.On a fait beaucoup d'enquêtes et on estime que le gavage reste cruel pour les animaux,
- Olivier Gramain, Coordinateur réseau bénévoles L214.