Dans la nuit du 8 au 9 février, une jeune fille a trouvé la mort au service de pédopsychiatrie du centre hospitalier Laborit à Poitiers. La thèse du suicide est privilégiée.
La direction du centre hospitalier Laborit déplore ce jeudi un "tragique événement", suite au décès d'une jeune patiente au pavillon Tony Lainé du service de pédopsychiatrie dans la nuit de mardi à mercredi.
Peu avant minuit, un infirmier a trouvé l'adolescente inanimée dans sa chambre. Prise en charge par le personnel soignant puis par le SAMU, elle n'a pas pu être réanimée. Elle avait été internée quelques jours plus tôt pour comportement suicidaire.
D'après la direction du centre, aucun signe particulier n'aurait pu laisser présager un tel acte, et la jeune fille avait participé quelques minutes plus tôt à des activités de groupe avec le personnel et d'autres patients.
Ce soir-là, le pavillon des adolescents accueillait dix patients, un effectif en dessous de la jauge maximum, et la direction précise que les membres du personnel étaient au complet.
Une cellule d'écoute a été mise en place dès mardi soir, alors que le personnel du centre hospitalier est traumatisé. Malgré les nombreuses tentatives, les décès par suicides restent extrêmement rares dans un établissement comme le CHL.
L'adolescente était scolarisée en 4ème au collège Ferdinand Clovis Pin à Poitiers, où une cellule d'écoute a également été mise en place ce jeudi et vendredi.
Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès, alors que la thèse du suicide est privilégiée.