Pourquoi le nombre d'AVC et d'infarctus augmentent pendant les fêtes de fin d'année ?

Selon une étude suédoise qui confirme les travaux de scientifiques américains, les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les infarctus sont en hausse de 15% en moyenne pendant les fêtes. Les chercheurs ont analysé les cas de près de 300 000 victimes d'infarctus sur 15 ans et ils constatent un risque maximal le soir du réveillon de Noël.

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Les fêtes de Noël et du Nouvel An sont des périodes pendant lesquelles le risque d’être victime d’un problème cardiovasculaire est accru. C’est ce que des chercheurs suédois ont découvert et ils l’expliquent par de nombreux facteurs : le stress lié aux cadeaux, l’organisation des réveillons avec la famille, les excès alimentaires et le manque de sommeil.

On multiplie les facteurs de risque : on mange plus de sel, on boit plus d’alcool et cela augmente les risques d’AVC.

Professeur Nathalie Nasr

Neurologue vasculaire au CHU de Poitiers

Cette augmentation du nombre d’AVC (accident vasculaire cérébral) et d’infarctus en fin d’année est une tendance que confirme le Professeur Nathalie Nasr, neurologue vasculaire au CHU de Poitiers « Les petits facteurs de déséquilibre peuvent faire boule de neige et c’est ce qui se passe pendant les fêtes. On multiplie les facteurs de risque : on mange plus de sel, on boit plus d’alcool, la pression artérielle monte et tout cela augmente les risques d’AVC. »

Reportage de Lucie Cecconi et de Guillaume Fautrat :

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Selon une étude suédoise qui confirme les travaux de scientifiques américains, les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les infarctus sont en hausse de 15% en moyenne pendant les fêtes. ©France télévisions

Les symptômes ne sont pas les mêmes selon l’affection. Lors d’un AVC, on ressent une faiblesse dans le bras, un problème pour parler, une paralysie faciale ou encore une perte partielle de la vue. Dans le cas d’un infarctus, également appelé crise cardiaque, on ressent une forte douleur dans la poitrine, dans les bras, des difficultés à respirer. Des sueurs peuvent également apparaître ainsi que des nausées et des vertiges.

Olivier Mimoz, le chef des urgences de la Vienne rappelle l’importance d’appeler le 15 si on ressent ces symptômes, encore plus si on présente des facteurs à risque : « Si je suis fumeur, en excès de poids, si j’ai de l’hypertension, si quelqu’un de ma famille a fait un infarctus, il faut appeler le 15. Après un questionnement téléphonique, si un infarctus est suspecté, on envoie des moyens de secours, sinon, si les symptômes sont moins évocateurs, on peut envoyer une ambulance qui fera un électrocardiogramme pour voir si, oui ou non, il y a une pathologie cardiaque ou simplement donner des conseils si la situation ne nécessite pas une hospitalisation en urgence. »

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Rappelons que les AVC sont responsables de 40 000 morts par an en France et 18 000 personnes décèdent d’un infarctus chaque année dans notre pays.

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