Le cadavre découvert dimanche 24 avril par une promeneuse au bord d’un chemin de terre, sur la commune de Béruges, a été identifié. A ce stade de l'enquête, son identité n'a toutefois pas été révélée. Sept personnes sont mises en examen pour assassinat, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et modification d'une scène de crime.
MAJ : 24/02/2023 - 16h07
Dans un communiqué, le procureur de la République adjoint de Poitiers, Jean-Dominique Trippier, indique que deux majeurs ont fait l'objet d'un déferrement devant le magistrat instructeur le 23 février 2023, outre un mineur ce jour. À l'issue de leur interrogatoire de première comparution, ces personnes ont été mises en examen puis placées en détention provisoire. La qualification retenue est celle d'assassinat, atteinte à l’intégrité d’un cadavre, modification de scène de crime. En l’état, la procédure se poursuit.
MAJ : 21/10/22 - 20h55
Le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, indique que quatre personnes ont été mises en examen ce samedi 21 octobre 2022 pour assassinat, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et modification d'une scène de crime. Il s'agit de trois femmes (26, 30 et 40 ans) et d'un homme (26 ans). Ils ont été placés en détention provisoire.
Rappel des faits
C'est à proximité du lieu-dit l’Espassière, dans un bois au sud de la commune de 1.400 âmes, que le corps avait été retrouvé, dimanche 24 avril. En partie brûlé et très abîmé. Une autopsie réalisée le lendemain avait permis aux enquêteurs de découvrir l'identité de cet homme.
Les investigations se poursuivent avec de nouvelles auditions mais pour l’instant, il n’y a pas d’éléments supplémentaires permettant de faire avancer l’enquête.
Cyril Lacombe, procureur de la République de Poitiers.
Une avancée sur laquelle le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, souhaite rester discret. Il n'a pas souhaité communiquer sur l'identité de la victime.
La section de recherches de Poitiers a été chargée d’une enquête pour homicide volontaire mais selon le parquet, toutes les hypothèses restent encore envisagées. Une enquête de voisinage a été menée lundi 25 avril, notamment pour tenter de faire la lumière sur une éventuelle disparition dans le village.
François Hervouët, premier adjoint au maire de Béruges, reste prudent pour analyser les faits : "Pour l’instant on ne peut pas affirmer qu’il s’agisse d’un homicide, c’est une simple piste, certes peut-être la plus probable. Mais ici c’est très calme, on n’est pas habitué aux crimes sordides".
Sidération, stupeur... Le mot qui revient le plus dans la bouche des habitants, c’est « choc ». Un village en état de choc et dans l’incompréhension, dans l’attente de savoir ce qu’il s’est réellement passé ce week-end dans ce bois Béruges.
S’il y a eu homicide, c’est la première fois que je vois ça. Je suis là depuis que je suis tout petit, c’est bien la première fois...
Un Bérugeois très ému par l'affaire
Ce mercredi, Béruges demeure un village encore profondément troublé dans sa quiétude habituelle.