VIDEO. Alimentation : manger des vers de farine, êtes-vous prêts ?

durée de la vidéo : 00h01mn28s
Ces vers de farine sont élevés exclusivement pour la consommation humaine.
En Charente, un biologiste élève des vers de farine pour l'alimentation humaine. ©xavier Meric / Thomas Chapuzot

La consommation d'insectes, très courante en Asie, est encore marginale en France alors même qu'elle est encouragée par l'ONU. Rencontre avec un éleveur de vers comestibles dans la Vienne. Bon appétit !

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Tenebrio Molitor", c’est le nom savant des vers de farine que Thomas Puy élève à Coulombiers, près de Poitiers. Biologiste de formation, ce n’est qu’à la fin de ses études, il y a 4 ans, qu’il a eu envie de se lancer dans cette aventure

"Je vois l'élevage d'insectes comme une alternative, une diversification à l'alimentation, sans forcément remplacer totalement la viande", explique l'éleveur. 

Il faut compter environ 3 mois que pour que le ver arrive à maturité avec une nourriture à base de céréales et de légumes. Et c’est après plusieurs phases : jeûne, ébouillantage, déshydratation et assaisonnement que le ver pourra être mangé. 

Reste ensuite à convaincre le consommateur, souvent… circonspect. "Il y a encore un côté psychologique à voir et à manger un insecte, mais petit à petit, les mentalités commencent à changer" constate Thomas Puy.  

Les insectes sont certes allergènes, mais riches en protéines et en nutriments. Maëva Bergeron, nutritionniste, explique : "Si on prend brut, 100 grammes de viande ou 100 grammes d'insectes, selon la variété d'insectes, on peut être sur une équivalence de viande, voire plus. Mais 100 grammes d'insectes, ça peut faire beaucoup sur une assiette, comparé à la viande qui se mange plus facilement."

Thomas Puy distribue sa production dans une demi-douzaine de magasins de la Vienne et sur internet. Il ne vit pas encore de l’élevage de vers comestibles, mais espère en faire un jour sa principale activité. 

  

 

 

 

 

 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information