Raffarin (LR) : la France doit s'appuyer sur le régime d'Assad pour vaincre l'EI

Une intervention française au sol en Syrie serait "une erreur majeure", a estimé lundi l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains), selon qui la France doit "choisir son adversaire" et s'appuyer sur le régime de Bachar al-Assad pour venir à bout du groupe Etat islamique.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

On est en guerre contre Daech : ça veut dire qu'en Syrie il faut choisir notre adversaire".
Jean-Pierre Raffarin sur iTELE.


Selon l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, "il ne peut pas y avoir aujourd'hui, je pense, de guerre française au sol, ce serait une erreur majeure. Je pense qu'il nous faut une coalition et qu'elle doit s'appuyer sur un Etat et stabiliser un Etat", à savoir le régime de Bachar-al-Assad. "Ensuite il est clair que nous avons un compte à régler avec Bachar". Mais "on ne peut pas lutter aujourd'hui contre le terrorisme sans un Etat", selon J.P. Raffarin.

L'ancien Premier ministre appelle à "réfléchir sur l'utilisation de ce mot guerre. D'abord sommes nous vraiment en guerre ? Et est-ce qu'on peut être en guerre à Raqqa et pas à Paris ?". "Je me méfie de la guerre contre le terrorisme en général", a-t-il dit, ajoutant : "la lutte contre le terrorisme est une lutte globale, je ne sais pas si on peut la gagner. On peut gagner contre Daech mais je ne suis pas sûr qu'on puisse gagner contre le terrorisme globalement. Pour cela, il faudra une pensée un peu plus forte que celle que l'on a actuellement."
.
Pour le sénateur de la Vienne, "notre devoir est d'afficher une unité nationale". "Il y a des critiques qui sont à faire, nous pouvons en discuter, mais une chose est de discuter de notre politique en Syrie, une autre chose est d'affirmer notre soutien à nos institutions".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information