Peu d'avancées dans l'enquête sur la nationalité des 11 personnes découvertes -dont 3 enfants- dans un poids-jourd à Vivonne (86). A l'issue des auditions il ressort qu’aucune des ces personnes n’est de nationalité syrienne, contrairement à leurs premières déclarations.
Après leur découverte, on se souvient que ces personnes avaient été prises en charge par la Gendarmerie. Accompagnées par le SDIS 86 au CHU de Poitiers , les médecins ont qui les ont examiné ont attesté de leur bonne santé. Après des vérifications, le Parquet de Poitiers a estimé qu’aucune procédure judiciaire à leur encontre ne se justifiait. Le conducteur du poids-lourd, originaire de Lithuanie, a été mis hors de cause.La Gendarmerie a procédé ensuite à leur audition afin de vérifier leur situation administrative. Les familles avec enfants ont été les premières entendues, puis ont été conduites en hébergement hôtelier. De leurs côtés, les hommes adultes ont été hébergés par les services de la Gendarmerie à l'issue de leur audition.
Seule certitude : aucune des ces personnes n’est de nationalité syrienne. Par ailleurs elles n’ont pas été en mesure de présenter un document d’identité, ni de titre de séjour sur le territoire français. La préfecture de la Vienne impose donc aux hommes adultes sans enfant l’obligation de quitter le territoire français sans délai et sans mise en rétention administrative.
Aucune des 11 personnes n’a exprimé le désir de déposer une demande d’asile et d’obtention du statut de réfugié. Reste à savoir comment cette mesure d'obligation de quitter le territoire français peut être concrètement appliquée. Vers où expulser ces hommes tant qu'on ne connaît pas leur pays d'origine ? C'est la question à laquelle doivent répondre les pouvoirs publics.