Violences faites aux femmes ... au fait, par qui ?

Cette journée rappelle que les violences faites aux femmes provoquent par an la mort d'une femme tous les trois jours. Cours d'assises et tribunaux correctionnels ont à juger les auteurs de ces violences. Mais toutes les femmes ne portent pas plainte. En Limousin, des structures d'accueil existent.

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Selon les chiffres du ministère, en 2014, 134 femmes ont été tuées sous les coups de l'homme avec lequel elles avaient une relation.

Chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…). Il s’agit d’une estimation minimale. L’enquête n’interroge que les personnes vivant en ménages ordinaires, elle ne permet pas d’enregistrer les violences subies par les personnes vivant en collectivités (foyers, centres d’hébergement, prisons…) ou sans domicile fixe. Ce chiffre ne couvre pas l’ensemble des violences au sein du couple puisqu’il ne rend pas compte des violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives.

A Limoges, un appartement est à la disposition des femmes qui ont dû quitter leur foyer, souvent avec leur ou leurs enfants. Un moment pour parler, être écoutée. L'auteur des violences reste encore souvent au domicile conjugal, même si gendarmes et policiers sont aujourd'hui mieux formés pour intervenir dans ce cadre de violences au sein du foyer.

Il est tabou de parler du profil des auteurs de ces coups, de leur comportement et de leur responsabilité. La parole des femmes victimes est difficle à recueillir. La honte et peut-être l'absence - encore- d'une condamnation collective de ces violences les plonge encore trop souvent dans le silence.
Le coup de gueule de la chroniqueuse Nicole Ferroni fait mouche si on en juge par le succès de sa dernière vidéo postée sur sa page Facebook. Elle totalisait ce vendredi 25 novembre après-midi, 20 heures après sa publication, 65.000 « like », 78.000 partages et 3 millions de vues.
La conclusion de la métaphore étant : « On ne peut pas laisser chaque année autant d’escaliers amener autant de femmes sous terre».
Les victimes sont invitées à composer le 39 19 (appel anonyme et gratuit). La Préfecteur de la Haute-Vienne devrait prochainement annoncé les nouvelles mesures prises au niveau national, notamment une meilleure prise en charge en milieu rural. 

Reportage sur les structures d'aides présentes en Limousin, exemple à Limoges avec Pauline Pidoux Rodolphe Augier et Sophie Spielvogiel. Interviennent : Séverine Pereira - personne référente violence 87, Angélique Rocher-Bedjoudjou - Directrice du cabinet du préfet de Haute-Vienne. ©France 3 Limousin







C'est une résolution du 17 décembre 1999 de l’Assemblée générale des Nations unies qui a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Une date choisie en Colombie, en 1981, par des militants des droits des femmes en hommage aux trois sœurs Mirabal, combattantes contre la dictature de Rafael Trujillo en République dominicaine, brutalement assassinées le 25 novembre 1960.

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