Le quotidien a eu accès à des notes de la direction centrale du renseignement intérieur montrant que les services secrets ont inexplicablement cessé de surveiller Mohamed Merah, 4 mois avant qu'il ne passe à l'acte.
Les notes de la DCRI sur lesquelles s'appuient le Monde montrent que les services de renseignements connaissaient les déplacements et les dérives du jeune Merah mais qu'ils ont inexplicablement cessé toute surveillance 4 mois avant son passage à l'acte et juste après l'avoir entendu dans les bureaux du renseignements intérieur à Toulouse. Ces notes de la DCRI contredisent également les déclarations de Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI avec le juge Christophe Teissier, en charge de l'enquête sur les assassinats de Toulouse et Montauban.
De son côté, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est dit prêt à déclassifier davantage de documents secrets pour aider la justice à faire la lumière sur l'affaire Merah.