Un CE extraordinaire du voyagiste toulousain devrait se tenir aujourd'hui. Il avait été reporté du fait d'un désaccord entre le personnel et la direction.
Il s'agit du premier plan social pour la voyagiste toulousain Fram. L'entreprise familiale créée en 1949 et célèbre pour son slognan publicitaire "voyage à la FraMçaise" accuse un déficit record.Mi-juillet, un comité d'entreprise s'est déjà tenu à Toulouse, rue du poids de l'Huile. Les dirigeants sont restés silencieux quant à l'avenir des salariés et au plan de restructuration annoncé quelques jours auparavant par le quotidien économique Les Echos. A la sortie, les représentants du personnel ont également refusé de répondre aux questions des journalistes, conservant le culte du secret.
La plupart des salariés sont très attachés à cette entreprise pour laquelle il s'agit du premier plan social depuis sa création par Georges Colson, actuel président du conseil de surveillance. Le directoire est présidé depuis décembre 2011 par Olivier de Nicola, ancien patron de Thomas Cook France.
Au total, le voyagiste veut supprimer 10% des effectifs : 60 postes sur 600 en France, 20 déjà entérinés dans FRAM Agences (les agences de distribution) et 40 à Voyages FRAM (qui conçoit les produits).
Outre le plan social, le déménagement d'une quarantaine de salariés du centre de Toulouse vers le site de Cornebarrieu où se situe une autre entité, suscite des protestations du personnel qui demande une indemnité compensatoire.
Le plan stratégique Fram 2015 table sur "un retour à l'équilibre en 2013 hors coûts de restructuration", selon Les Echos. , Autrefois florissant, ce voyagiste toulousain a été durement touchée par la crise, doublée notamment par les printemps arabes sur les principales destinations de sa clientèle familiale comme la Tunisie ou l'Egypte par exemple.