A Toulouse il y avait plus de votants que de listes d'émargement. Finalement, il n'y a pas eu de contestation selon la fédération de Haute-Garonne, dans un communiqué. La très forte affluence expliquerait les 21 voix "en trop".
A Paris, hier soir, tandis que les deux candidats revendiquaient leur victoire, on pointait du doigt certains départements pour d'éventuelles irrégularités lors du scrutin.
Ce matin encore, la Haute-Garonne faisait partie des départements soupçonnés de fraude. Les élus parisiens parlaient d'"anomalies flagrantes" et Toulouse était pointée du doigt avec "une cinquantaine de voix de plus que d'émargements".
C'est mathématique. Dans la ville rose, on a compté et recompté.
Selon les derniers résultats, il y aurait 21 voix d'écart et non pas 50.
Depuis hier soir, 23h30, la fédération UMP de Haute-Garonne, dans un communiqué, ne parle pas de triche mais simplement d'affluence. Voici son communiqué :
"Il a été noté un écart de 21 voix entre le nombre de suffrages exprimés et le nombre d’émargements sur un total de 2718 suffrages exprimés pour l’élection à la présidence de l’UMP.
Nous tenons à souligner qu’aucune contestation n’a été formulée ni au cours du scrutin ni lors du dépouillement.
Cet écart, qui ne peut s’expliquer que par des phases de très forte affluence, est infime au regard du nombre de votants".
Tous les résultats des motions et de la présidence UMP en Haute-Garonne
"Dans l’attente des résultats définitifs au plan national, nous disons notre souhait que Jean-François Copé et François Fillon travaillent ensemble au cours des trois années à venir, au service de notre famille politique et de notre pays" ont encore commenté Jean-Luc Moudenc et Laurence Arribagé.