Le non-lieu dans l'enquête sur l'impact de Tchernobyl en France a été confirmé par la cour de cassation. L'AFMT, basée dans le Tarn-et-Garonne veut porter l'affaire au niveau européen.
La Cour de cassation a confirmé le non-lieu dans l'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France. Cette décision rend ainsi définitive la mise hors de cause de l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Professeur Pierre Pellerin. Seul à avoir été poursuivi dans ce dossier, il avait été mis en examen pour "tromperie aggravée", mais la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris l'avait
mis hors de cause le 7 septembre 2011 en prononçant le non-lieu.
La cour d'appel avait estimé que qu'il "n'a pas été consaté, en France, une augmentation significative des cancers de la thyroïde" et que, "en l'état des connaissances actuelles, impossible d'établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl",
L'enquête avait été ouverte en 2001 après une plainte de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT), basée dans le Tarn-et-Garonne et de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad).
L'AFMT a fait part de son intention de porter l'affaire auprès de la cour européenne des droits de l'homme, conjointement avec , entre autre, les associations de victimes de l'amiante, du sang contaminé et de la légionellose.