Le 29 novembre 1962, la France et la Royaume-Uni signaient l'accord officiel de naissance de Concorde. Une épopée qui va durer plus de 50 ans.
La 29 novembre 1962 est la date qui pourrait figurer sur l'acte de naissance officiel du Concorde. A Londres, les deux pays décident de construire conjointement via Sud-Aviation (future Aérospatiale puis EADS) et British Aircraft Corcoration (qui deviendra BAe) un avion supersonique grande ligne. Un pari insensé à l'époque que même les Américains n'avaient pas osé.
En 1957, il faut en effet entre 14 et 15 heures pour ralier New-York et Paris à 530 km/h. Le Concorde lui, promet du Mach 2 soit plus de 2300 km/h.
Ce défi de construction de supersonique marquera l'aviation non seulement par la vitesse du Concorde et sa silhouette reconnaissanble mais aussi par des innovations techniques comme les premières commandes de vols électriques ou la définition du petit manche tel qu'il est encore aujourd'hui.
Curieuse coïncidence, c'est à la date anniversaire de la signature de l'accord franco-britannique entérinat la naissance du Concorde que la Cour d'appel de Versailles a rendu son arrêt dans l'affaire du crash de Gonesse. Continental Airlines a été relaxée au plan pénal pour le crash qui avait fait 113 morts le 25 juillet 2000 près de Paris, mais a été condamnée au civil à verser 1 million de dommages et intérêts à Air France. Comme en première instance, la cour a reconnu que l'accident survenu au décollage était le fruit d'un enchaînement fatal imputable à la compagnie américaine. Mais elle a considéré que cela ne justifiait pas une condamnation pénale.
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