Le procureur de la République a confirmé ce lundi des informations sur "l'exécution" du responsable de sécurité de la discothèque le Room 157. Il a aussi indiqué que le corps portait une vingtaine d'impacts.
L'homme de 32 ans décédé au volant de son véhicule dans la nuit de dimanche à lundi après avoir subi des tirs d'armes automatiques porte une vingtaine d'impacts de balles. Le procureur de la République à Toulouse, Michel Valet, a confirmé cette information lors d'un point-presse ce lundi après-midi. De nombreux autres impacts ont été relevés par les enquêteurs sur les portières côté conducteur de son véhicule.
Le procureur a confirmé également un certain nombres d'informations parmi celles révélées dimanche par le site internet de France 3 Midi-Pyrénées : l'homme a été victime d'un guet-apens, un "assassinat" sur le parking de la station-service de Carrefour à Purpan. S'il se refuse à parler véritablement d'exécution, Michel Valet a néanmoins précisé que "ce mode opératoire n'est pas habituel à Toulouse".
Une enquête qui n'écarte aucune piste
L'enquête s'oriente désormais vers plusieurs pistes : celle de l'entourage personnel et celle de l'activité professionnelle de celui qui est présenté comme "responsable sécurité" de la boîte de nuit toulousaine le Room 157. Le procureur a précisé que des investigations étaient en cours pour déterminer quel était exactement le rôle de l'homme au sein de cet établissement. Le passé judiciaire de la victime, condamnée à plusieurs reprises pour des affaires de trafic de stupéfiants et pour violence, est aussi une piste pour les enquêteurs. Le procureur a enfin rappelé qu'en dépit de son passé judiciaire, l'homme était aussi "un père de famille, avec un enfant de près de 3 ans". En vidéo le reportage de Luc Truffert et denis Hémardinquer