A Castres pour la 14 ème journée du Top 14, le Stade Toulousain a rompu avec sa petite série de défaites grâce à 6 pénalités réussies de Beauxis
Toulouse, grâce à une meilleure maîtrise, s'est imposé (18-16) après un match tendu et heurté, dimanche, à Castres, qui briguait, lors de la 14e journée du Top 14, une 3e place au classement après une impressionnante série de huit victoires consécutives (Coupe d'Europe et Top 14 confondus).
Toulouse, qui restait sur deux défaites consécutives, chez les Ospreys et à Grenoble, s'est rassuré en stoppant un début de spirale négative, dans un match où les rôles semblaient inversés entre le champion de France et son outsider.
Le Stade toulousain, qui conserve son 3e rang derrière le duo Toulon-Clermont, faisait honneur à sa réputation, chipant d'emblée un ballon en touche sur lancer des Castrais (leur point fort) et récupérant deux ballons en défense après un mauvais soutien des Tarnais.
Mais sur un mouvement du CO, Andreu était plus prompt à aplatir un coup de pied de Talès, au nez et à la barbe de Poitrenaud, pour ouvrir le score. L'essai était transformé par Kockott, le meilleur réalisateur de la phase aller du championnat, qui lançait bien la partie (8e).
Deux cartons jaunes
Les Toulousains réduisaient l'écart grâce à une pénalité de Beauxis, revenu après une longue absence sur blessure, puis le match s'équilibrait, chaque équipe ayant sa phase de domination.
Avant la mi-temps, les Toulousains, grâce aux coups de pied de l'ex-Parisien, rétablissaient l'équilibre (9-10) en profitant des fautes castraises (en mêlée, sur les rucks).
Le match était loin d'être décanté à la pause et les Toulousains revenaient avec les meilleures intentions même s'ils manquaient l'occasion de prendre
le score (premier échec de Beauxis à la 42e), avant de prendre le dessus dans le jeu et à la marque (12-10, 50e).
Une petite rixe entre les ailiers Clerc et Andreu animait la partie quand Toulouse prenait la mesure de son adversaire pour se créer un avantage de cinq points, vite annulé par la botte de Kockott.
Le mano a mano allait se poursuivre, après deux cartons jaunes (Dulin puis Clerc) jusqu'à une occasion ratée (un en-avant Martial-Kockott) qui aurait pu délivrer les hommes du duo Travers-Labit.
Le CO avait enfin l'occasion de passer devant, mais l'opportunité offerte à Kockott n'était pas concrétisée.
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