Le président PS du Conseil Général de Haute-Garonne a remis le dossier du second aéroport toulousain sur la table en indiquant ce mercredi qu'il serait une alternative à un éventuel arrêt du projet de Ligne à Grande Vitesse.
C'est une sorte de pavé dans la mare comme il en tombe régulièrement dans le microcosme politique toulousain : le président PS du Conseil Général de Haute-Garonne Pierre Izard, lors de ces voeux à la presse ce mercredi 9 janvier, a lâché une petite phrase qui ne manquera pas de faire réagir. Evoquant le difficile dossier de la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse il a indiqué que "s'il n'y a pas de LGV à Toulouse, il faudra reparler d'un second aéroport". Une "sortie" assez surprenante puisque le dossier du second aéroport toulousain a été "enterré" en 2007 par le préfet de Région de l'époque Jean-François Carenco. Plusieurs scénarios avaient été évoqués à l'époque déclenchant les foudres des riverains concernés et de nombreuses manifestations contre ce projet. Plus tard, le département de l'Ariège s'était déclaré candidat à l'accueil d'un nouvel aéroport toulousain. Mais rien n'a jamais abouti, Toulouse-Blagnac continuant de bénéficier de nombreux investissements pour son développement.
Cette "petite phrase" de Pierre Izard intervient surtout au moment où le projet de LGV vers Toulouse est en "suspens". Dans un contexte économique difficile, le gouvernement a prévu de réexaminer les grands projets d'infrastructures de transports, dont la LGV vers Toulouse, début 2013. En début de semaine, le préfet de Région Henri-Paul Comet s'est toutefois déclaré "optimiste".