Une enquête a été ouverte après la mort mystérieuse jeudi d'une patiente de 31 ans qui venait de se présenter aux urgences de la clinique Esquirol-Saint Hilaire d'Agen pour des douleurs au ventre.
Une enquête,confiée à la sûreté urbaine d'Agen, a été ouverte après la mort mystérieuse jeudi d'une patiente de 31 ans qui venait de se présenter aux urgences de la clinique Esquirol-Saint Hilaire d'Agen pour des douleurs au ventre. Une autopsie a été pratiquée lundi après-midi dont on ignore encore les conclusions.
La jeune femme s'est présentée "jeudi à 16H30 aux urgences et est décédée 45 minutes plus tard", a indiqué le président de la clinique, Gérard Angotti. "On ne sait pas de quoi elle est décédée, ce qui est extrêmement rare puisque dans 99,9% des cas le corps médical connaît les raisons des décès", a-t-il ajouté.
Confirmant une information selon laquelle la jeune femme venait récemment de se faire poser un stérilet, M. Angotti a estimé que "l'hypothèse du stérilet n'est pas crédible dans la cause de la mort. C'est une fausse piste", a-t-il dit.
L'époux de la défunte, militaire du 31e régiment du génie à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), participait à l'opération militaire des forces françaises au Mali et est rentré d'urgence à l'annonce du décès. Le couple est domicilié à Golfech et a deux enfants.
Fondée en 2005 lors du regroupement de plusieurs cliniques privées agenaises, la clinique Esquirol-Saint Hilaire se présente comme le premier établissement de santé privé d'Aquitaine. Avec 335 lits pour 30.000 séjours et quelques 20.000 interventions, ses activités sont organisées en services cliniques et médico-techniques couvrant la totalité du champ médical et chirurgical de l'adulte.