Les négociations ont en partie abouti chez Bosch et le piquet de grève est levé à Onet-le-Chateau

Des négociations étaient en cours dans l'usine automobile d'équipements Bosch depuis ce matin. Les salariés ont décidé de reprendre le travail sur le site d'Onet-le-Château, une des plus importantes entreprises de Midi-Pyrénées.

La direction de l'établissement Bosch d'Onet-le-Château, une institution qui employait plus de 1500 personnes début 2013 aux portes de Rodez, avait annoncé aux syndicats qu'elle entendait supprimer 117 emplois d'ici 2015.

Les salariés avaient entamé hier une grève illimitée. Ce matin, une vingtaine de grévistes de La Poste étaient venus soutenir les grévistes de Bosch. Les négociations entamées vendredi portaient sur le volet industriel. Sur ce plan-là, ils ont obtenu des avancées aujourd'hui. Par contre, sur le plan social, des négociations vont reprendre ultérieurement, à une date non fixée pour le moment. En attendant, l'activité de l'usine reprend. 

 

Le patron de Bosch prévoit des suppressions de postes en Europe
Le patron du groupe industriel allemand Bosch, Volkmar Denner, prévoit des suppressions de postes en Europe, en raison d'une stagnation durable des marchés dans la région, selon un entretien à l'hebdomadaire allemand "Manager Magazin" paru aujourd'hui.
"Les usines de Bosch devront améliorer leur productivité de 3 à 5% par an", a déclaré le manager. "Dans chaque site du groupe, l'excellence opérationnelle et la qualité vont être passées en revue, tout comme le degré de flexibilité du travail, la fréquence des défauts de fabrication et même de congés maladie, a prévenu le dirigeant.
Le chiffre d'affaires, bien que positif, ne satisfait pas les objectifs souhaités par Volkmar Denner.
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