Le voyagiste a annoncé vendredi soir qu'il renouvelait son conseil de surveillance et son directoire, en écartant des fonctions opérationnelles la famille contrôlant le groupe, comme convenu depuis fin janvier avec les actionnaires.
Autrefois florissant, Fram connaît depuis le printemps arabe de grosses difficultés financières. Il a lancé en 2012 le premier plan social de son histoire, qui touche 10% des effectifs français.
Georges Colson, qui détient 40% du capital avec sa soeur, avait évoqué fin octobre un besoin de 15 millions d'euros pour assurer la survie du groupe qui a cumulé plus de 50 millions d'euros de pertes sur les trois derniers exercices.
La famille va continuer à siéger au conseil de surveillance mais Georges Colson, qui avait repris fin 2012 la présidence du directoire après le départ d'Olivier de Nicola, va céder sa place à une personnalité extérieure à la famille. En l'occurrence Daniel Cohen, expert en stratégie d'entreprise.
Le conseil de surveillance sera présidée par Claire Dreyfus-Cloarec, remplaçant Alain Faveau démissionnaire.
L'assemblée générale des actionnaires a procédé à la refonte de la gouvernance annoncée à la fin janvier, désignant "à l'unanimité un conseil de surveillance de 12 membres en cohérence avec l'équilibre de l'actionnariat", a annoncé Fram dans un communiqué.