Jean-Claude Volot, Président-Directeur général de Dedienne Aerospace, est candidat à la tête du MEDEF
Il était invité samedi matin sur les ondes de France Inter
Jean-Claude Volot, Président-Directeur général de Dedienne Aerospace, dirige notamment Dedienne Aerospace (outillage aéronautique) , une entreprise qui emploie notamment 82 salariés à Cugnaux (Haute-Garonne) et au Garric (Tarn).
Invité samedi matin dans l'émission "on n'arrête pas l'éco" sur France Inter, il a notamment déclaré que le MEDEF a "actuellement un pouvoir centré". Il a douté, en riant aux éclats , que Laurence Parisot soit une démocrate.
Jean-Claude Volot a par ailleurs volé au secours de l'Etat en déclarant que celui-ci n'est pas responsable de tout. Il estime qu'un chef d'entreprise est seul responsable de son parcours.
Parcours de Jean-Claude Volot (source Wikipédia)
Ancien entrepreneur qui a repris et fusionné 24 entreprises, Jean-Claude Volot est à la tête du groupe Dedienne2 dont il préside les sociétés Dedienne Aérospace3 et Dedienne Santé4. Il est aussi président non exécutif du conseil de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE), membre et représentant du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) au Comité national de l'exportation5.
Le 15 octobre 2012, il a annoncé sa candidature à la présidence du Medef, en succession de Laurence Parisot.
Médiateur national[modifier]
En avril 2010, alors qu'il est délégué auprès du médiateur du crédit pour la stratégie industrielle, René Ricol6, Jean-Claude Volot est nommé Médiateur national des relations inter-entreprises par decret du Président de la République7,8. Placée sous tutelle du Ministère de l'Economie, des finances et de l'industrie, la Médiation Inter-entreprises permet dans 8 cas sur 10 d'aboutir à un accord entre les deux parties. En Mars 2012, on compte 177 000 entreprises concernées par l'action de la Médiation, soit environ 1 370 000 emplois impactés9 en deux ans.
Jean-Claude Volot participe à la mise en œuvre de la charte des relations inter-entreprises dont la première signature a eu lieu en février 2010 à Bercy, sous l'égide de Christine Lagarde, et comprenant 10 engagements. En juillet 2010, il rend le « Rapport sur le dispositif juridique concernant les relations inter-entreprises et la sous-traitance10 ». En octobre 2010, cette charte est ratifiée par 64 signataires représentant un volume d'achat de 340 milliards d'euros.
Jean-Claude Volot observe que la concurrence liée à la mondialisation et les nouvelles technologies a détérioré les relations humaines depuis trente ans ; il plaide donc pour la « réhumanisation » de la relation client-fournisseur en soulignant que « 50 % des médiations sont réglées par le simple fait de renouer le dialogue en se réunissant autour d'une table. » Enfin, il souligne que 32 % des grands groupes européens sont français et que le PIB par habitant de la France vient de dépasser celui de l'Allemagne11.
Collectionneur[modifier]
Après avoir racheté et réhabilité l'abbaye d'Auberive (Haute-Marne) en 2005, Jean-Claude Volot y a installé le centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive1.
