Les opérations de perquisitions se poursuivent au 2 rue St Etienne à Montpellier dans un appartement du premier étage en présence du GIPN et de la police scientifique.
Deux membres de l'ETA inscrits au fichier de la subdivision anti-terroriste ont été interpellés au 2 de la rue St Etienne ce matin à 6 h 00. Au même moment quatre autres arrestations et perquisitions avaient lieu à Brive la Gaillarde et Blois.
L'interpellation s'est déroulée au premier étage d'une maison de la rue St Etienne dans le quartier Figuerolles de Montpellier.
D'après nos informations, les deux etarras sont toujours à l'intérieur, interrogés par les enquêteurs. Le GIPN est sur place.
Les lieux ont été fouillés par la police.
Des sacs et des cartons ont été remplis par les enquêteurs.
Pour Madrid les six militants arrêtés représentent le coeur de la logistique de l'ETA
Les six militants présumés de l'ETA arrêtés mardi matin en France constituaient "le coeur de la logistique" du groupe armé basque, a affirmé le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.Les militants arrêtés mardi au petit matin lors d'un coup de filet coordonné dans trois villes françaises, Blois (centre), Brive-la-Gaillarde (centre) et Montpellier (sud), "fonctionnaient en trois groupes qui constituaient le noyau de la logistique" du groupe séparatiste basque, a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.
"Nous pouvons donc dire que le noyau de la logistique de l'ETA a été arrêté aujourd'hui", a ajouté M. Fernandez Diaz.
Il a assuré que l'opération a permis "le démantèlement de trois fonctions vitales pour la survie de l'ETA, qui sont la surveillance des caches d'armes, l'approvisionnement en véhicules volés et la fabrication de faux papiers".
Ces arrestations, ajoutées à "l'extrême faiblesse" de l'ETA, placent le groupe "face à sa dissolution", a encore affirmé le ministre de l'Intérieur, qualifiant
de "très brillante" l'opération de mardi.
L'ETA, rendu responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, a annoncé le 20 octobre 2011
mettre fin définitivement à la violence.
Le groupe, très affaibli après de nombreuses opérations de police dans ses rangs,
refuse en revanche de se dissoudre et de rendre les armes comme l'exigent la France
et l'Espagne.