Les otages français seraient vivants, selon le président nigérien Issoufou

Le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a rencontré vendredi à Paris le président François Hollande, affirme que les otages français enlevés dans le nord du Niger en 2010 sont toujours vivants, tout en reconnaissant ignorer le lieu où ils sont détenus.

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"Jusqu'ici les informations que nous avons permettent de dire qu'ils sont en vie", a déclaré M. Issoufou, qui a rencontré vendredi à Paris le président français François Hollande.
"Mais où sont-ils ? Il est extrêmement difficile de le dire. Ils peuvent être au Mali, dans l'extrême nord, près de la frontière avec la Mauritanie. Ils peuvent être en Libye ou ailleurs mais on n'a pas d'informations précises sur le lieu où ils sont détenus", a-t-il ajouté. "On n'a pas eu d'information contraire" au fait qu'ils seraient vivants. "Ils sont vivants", a-t-il insisté.
Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Féret et Pierre Legrand, quatre Français enlevés le 16 septembre 2010 sur le site du groupe nucléaire français Areva à Arlit (nord du Niger) par Al Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi) restent aux mains de leurs ravisseurs. Daniel Larribe, originaire du département du Lot, avait été enlevé avec sa femme Françoise, qui a depuis été libérée et qui se bat avec vigueur pour que les autorités oeuvrent à la remise en liberté des otages restants. 
François Hollande a laissé entendre le 19 avril que la France n'avait pas de contacts avec leurs ravisseurs, pas plus qu'avec ceux de quatre autres otages français enlevés au Mali et au Nigeria et détenus au Sahel.
"Nous cherchons (des contacts) depuis des semaines, que dis-je, des mois", a-t-il déclaré, alors que la France est engagée militairement au Mali contre les groupes
islamistes armés 
Les familles des quatre otages ont demandé que les recherches entreprises dans le nord du Mali par les troupes françaises cessent "car elles représentent un risque terrible pour les otages", dans un communiqué publié le 1er mai.
"Nous attendons que l'État fasse preuve d'efficacité pour renouer les contacts et négocier avant qu'il ne soit trop tard", soulignaient les familles dans leur communiqué.

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