Depuis les inondations qui ont durement frappé le village de Saint-Béat en Haute-Garonne, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en péril et d'interdiction d'accès. Il concerne 25 habitations situées en bord de Garonne et qui menacent de s'effondrer.
Elles sont en bord de Garonne et pour cette raison, leurs habitants n'ont pour le moment pas le droit d'y retourner.
A Saint-Béat, village frappé de plein fouet par les inondations, le maire a dû prendre un arrêté de mise en péril et d'interdiction d'accès pour 25 maisons qui menacent de s'effondrer.
François Hollande ne s'y est pas trompé, en se rendant jeudi à Saint-Béat pour rencontrer les sinistrés. Ce village de Haute-Garonne est sans doute l'un des plus cruellement touché par les intempéries. "Economiquement anéanti", selon le sénateur et conseiller général du canton, Bertrand Auban.
Difficile d'ailleurs de donner une estimation plus précise tant la boue a tout envahi, empêchant de voir la gravité des dégâts.
Ce que l'on sait déjà, c'est que les infrasctructures routières sont touchés, que les commerces ainsi que les deux campings du village sont détruits. Et que les habitants en ont pour des semaines voire des mois avant de pouvoir effacer les traces.
Le reste du canton autour de Saint-Béat n'a pas non plus été épargné. A Estenos, cinq maisons en bord de Garonne sont elles aussi isolées. Partout, les opérations de pompage continuent et les services d'Etat dégagent les routes.
Les écoles élémentaires de Saint Beat et de Cierp-Gaud réouvriront lundi. Le collège de Saint-Béat réouvrira mardi.
S'agissant de l'eau potable, elle est rétablie à Saint-Beat et Arlos. A Oô, en revanche, plusieurs semaines de travaux seront nécessaires.