Le tribunal de commerce de Carcassonne a retenu l'offre de reprise du fondateur de l'entreprise, Laurent Spanghero, ce qui devrait permettre de sauver 90 emplois sur les 230 salariés de l'entreprise agro-alimentaire menacée de disparition après le scandale de la viande de cheval.
Le tribunal de commerce de Carcassonne a retenu l'offre de reprise du fondateur de l'entreprise, Laurent Spanghero, ce qui devrait permettre de sauver 90 emplois sur les 230 salariés de l'entreprise agro-alimentaire menacée de disparition après le scandale de la viande de cheval.
Le tribunal "homologue le plan de cession de la SAS Spanghero au profit de Laurent Spanghero" et "prend acte de la reprise de 90 salariés", indique le jugement. Il "prend acte de ce que M. Spanghero s'engage à ne pas céder les actifs pendant 5 ans et à garder le personnel repris au moins pendant deux ans" et ajoute que la "prise de possession sera immédiate".
Laurent Spanghero, 74 ans, issu d'une famille illustre du rugby français, avait fondé la société à Castelnaudary dans l'Aude en 1970 avec son frère Claude avant de la céder en 2009 pour un euro symbolique à la coopérative basque Lur Berri.
A ses côtés dans le projet de reprise figurent deux associés, un promoteur immobilier de Narbonne, Jacques Blanc, et la société de capital-risque Investeam.
La société Spanghero avait été désignée mi-février comme un acteur primordial du scandale par le gouvernement. La société, affirmait celui-ci, revendait en connaissance de cause de la viande chevaline comme viande de boeuf. Cette viande était achetée par des entreprises fabriquant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes enseignes. Une enquête judiciaire est toujours en cours à Paris.
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